Paroisse réformée de Guebwiller
Cultes en novembre 2024
Chaque dimanche à 10h15 à Guebwiller
03 novembre culte avec Sainte-Cène
10 novembre, culte de famille avec les catéchumènes, suivi d'un verre de l'amitié.
17 novembre, culte suivi de la vente paroissiale.
24 novembre, culte présidé par Martin Haessig, prédicateur laïc.
Bienvenue
"Être chrétien, ce n'est pas parler du Christ mais c'est vivre comme lui"
Ulrich Zwingli
Pasteur : Roland Kauffmann
03 89 76 91 57 / 06 87 50 76 24
Merci au site Huguenots info pour ces précieuses informations
Historique
Situé au pied du Grand Ballon, Guebwiller, bourg vinicole catholique, était une possession de l'abbaye de Murbach de 774 à la Révolution française.
Les conditions de l'introduction du protestantisme ne furent propices qu'avec l'arrivée d'une population suisse d'ouvriers spécialisés travaillant dans les industries textiles naissantes.
En 1804, le bâlois Jacques de Bary-Merian achète le château du prince-abbé, qui était devenu «bien national» et, accompagné de 200 ouvriers, il vient installer une manufacture de rubans.
L'arrivée d'autres industries textiles, parmi elles une filature de coton créée par le mulhousien Nicolas Schlumberger fait grimper la population de 2 770 habitants en 1800 à 7 250 en 1841. En 1809, on compte déjà 700 protestants. Lors du centenaire de la paroisse en 1905, ils seront 1 700.
À partir de 1805, les cultes sont célébrés dans le grand couloir de l'ancien château, la Neuenbourg, propriété de la famille de Bary Le premier prédicateur-instituteur, Martin von Brunn, est engagé la même année.
Mais le lieu de culte devient trop petit. Avec la «Réunion des notables» qui financent les activités, Pierre Moder, le premier pasteur nommé par le Gouvernement en 1819, fait construire le temple sur un terrain du château (rue des Chanoines) mis à disposition par le propriétaire. Il est inauguré en 1824.
Attenant au temple, la paroisse construit un presbytère et une école, et plus tard, un foyer. Les murs du temple rectangulaire, muni de tribunes sur trois côtés, ont été habillés de boiseries qui confèrent au lieu une atmosphère chaleureuse. En 1827, le temple a reçu un orgue construit par le facteur rouffachois Callinet.
La paroisse a aussi le souci de la diaconie. En 1838, Madame Bourcart, épouse de l'industriel Jean-Jacques Bourcart, fait venir Amélie Speckel de la maison des diaconesses de Strasbourg: celle-ci visite les pauvres, organise des ouvroirs pour les mères de familles et les ouvrières des usines, dirige une salle d'asile et un orphelinat.
Avec l'aide de deux autres diaconesses, elle s'occupe de l'hôpital protestant. En effet, en 1856, un legs permet à la paroisse de créer une maison pour les pauvres et les malades dans une aile du couvent des Dominicains. Cette «Œuvre hospitalière et protestante» est reconnue d'utilité publique en 1862. Une nouvelle construction, le Diaconat, l'abrite à partir de 1891.
Vendu à la ville en 1976, c'est aujourd'hui une maison pour personnes âgées (les Érables). Les activités se multiplient au cours de la 2' moitié du siècle: la paroisse crée une chorale en 1866, des groupes pour les adolescents et les jeunes hommes ; une moyenne de 190 enfants fréquentent alors l'école du dimanche!
En 1928, la paroisse construit un foyer (rue Joffre) qui sera pendant 50 ans le point de ralliement de la communauté. La vente de ce bâtiment à la ville en 1980 lui permet d'aménager les locaux à côté du temple, afin d'y regrouper les activités.
L'orgue Callinet, restauré et complété en 1884 par Koulen et en 1976 par Muhleisen.